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La Conversion du Regard

 

Tant que nous sommes connectés à la vision newtonienne du Temps, de l'Espace, de la Matière et de l'Energie, notre vie ne progresse que dans un mouvement périodique, alternatif, "avec ses hauts et ses bas", "ses jours avec" et "ses jours sans".

Nous avons intégré cette vision de la réalité en nous, dans nos cellules, dans notre psychisme. Et ce mouvement alternatif, polarisé autant que duel et récurrent s'est inscrit dans nos gènes, comme il a conditionné notre intelligence, nos systèmes économiques, politiques et finalement notre vie. 

Tant que nous adhérons à un modèle de la Réalité perçu comme unique autant qu'inévitable, à cette vision newtonienne et classique de la matière, nous ne pouvons prétendre être des créateurs mais de simples reproducteurs, nous dupliquons nos expériences passivement. Alors que les phénomènes quantiques prouvent qu'une partie transcendante de la réalité existe.  

Nous vivons dans un monde d'interactions où tout dans nos expériences, notre vie quotidienne, absolument tout, a son origine en nous. 

Nous sommes des parcelles d'énergie individualisées, matérialisées dans l'existence physique pour apprendre à former des idées à partir de la substance de l'Univers et leur donner consistance. Nous créons la réalité physique en utilisant la vitalité interne de l'Univers. Notre évolution est la résultante d'un va et vient entre nos potentialités internes et nos opportunités externes. Nous pouvons choisir notre vie. 

 

Je suis un individu,  je forme mon milieu,  je change et j’interviens sur le monde qui m’entoure. Il n’est aucun lieu à l’intérieur de moi d’où la créativité soit absente.

 

Le rôle des émotions

Lorsque nous ouvrons les yeux et que nous regardons autour de nous,

ce n’est pas le monde que nous voyons mais plutôt celui que nos sens perçoivent, celui que notre système de croyances nous permet d’observer

et celui que nos émotions veulent bien nous laisser approcher.

Les émotions déterminent ce qui mérite notre attention.

La perception est un processus complexe qui commence lorsque

nos neurones sensoriels captent une information émanant de l’environnement

et la transmettent au cerveau sous forme d’impulsions électriques.

En définitive,  nous ne percevons pas directement la réalité.

Ce que nous voyons, c’est l’image de la réalité que notre cerveau a crée à partir des influx sensoriels qu’il a reçus et des innombrables associations qu’il a puisées à même son vaste réseau de neurones. C’est le cerveau qui en fin de compte perçoit la réalité et crée pour nous, notre interprétation du monde.   

Il s'agit alors d' identifier pourquoi nous filtrons ce que nous filtrons :

 

Quelle partie de moi décide de ce que je regarde, de ce que je rencontre, de ce que je capte ou de ce que j’exclu ?

 

Nous créons notre réalité en fonction de nos croyances. 

C’est pourquoi,  il est nécessaire de les examiner.

Les émotions suivent les croyances et non l'inverse. L'imagination déclenche les émotions. Tel nous pensons, tel nous ressentons. Idées et croyances forment la structure de notre réalité et les sens sont les voies de la création. Ils se sont développés non pour permettre la prise de conscience d'un monde matériel existant mais pour le créer. Si nous n’aimons pas ce que nous rencontrons alors observons nos croyances et

leurs attentes conséquentes car d'une manière ou d’une autre :

c’est par nous que l’idée accède à la réalité physique.

En réalité nous ne transformons pas la réalité que nous rencontrons puisque nous la créons, c'est ce que nous rencontrons qui nous transforme !

Le champ unitaire ultime - le domaine de la potentialité - est à notre entière disposition nous pouvons créer, sculpter notre vie, par le contenu de nos pensées et la qualité de nos ressentis et de nos émotions.

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